Une fois le biberon fini, je suis amené directement sur le grand plan à langer. La couche de la nuit est lourde et c’est un soulagement de se la voir retirée. Une petite toilette au gant et je commence à angoisser ou espérer en même temps que l’on s’occupe de mon zizi. Il y a la toujours délicate opération salée-sucrée de réalignement de l’urètre et le rasage au prés qui semblent partie des petits sévices envisagés…
Alors que ne suis-je un bébé étonné quand finalement « Maman » me demande de me mettre sur le ventre, un bébé un peu perdu même qui ne comprend pas et n’arrive pas à anticiper ce qui va lui arriver. Surtout que ses menottes se retrouvent bientôt attachées et qu’un bâillon vient lui interdire de parler. C’est la classe d’une Maîtresse expérimentée de ne jamais être là où son soumis l’attend mais là j’en balise un peu en attendant qu’elle revienne avec des choses que je n’arrive pas à voir.
Mais je les sens immédiatement sans un mot, ces coups secs et exigeant qui me punissent sur le séant d’une faute que je n’ai pas comprise. Et la fustigation est une chose sérieuse chez Maîtresse. Elle ne fait pas semblant ; elle fait mal tout simplement, concentré sur mes réactions qui là arrivent très vite. Je chouine dans mon bâillon, goûtant de la douleur sèche de ce que je ne sais pas quoi. Craignant les coups, perdant les pédales dans les séries rapides et me faisant peu à peu mettre dans un état d’esprit de vénération et de crainte. Il y a de l’affirmation de possession dans une fustigation…
« Tu vas rester sage maintenant ? »
Je bredouille un oui à moitié étouffé.
« Alors on passe au gros suppo pour mon bébé »
Joignant le geste à la parole, elle me tartine immédiatement le petit trou de gel froid, une grosse quantité. Et aussitôt elle m’embroche (je ne vois pas d’autre terme) jusqu’à la garde. Maîtresse n’a jamais aimé les gode-ceintures et c’est sa main qui opère. Je sens passer toutes les « veines » du plug dans un long O d’oiselle surprise d’être prise avec détermination par là. Il s’agit aussi là de possession, commentée en plus :
« Dire qu’il y a quelques années tu faisais tant de simagrées. Là aussi cela a évolué… »
Mais je ne l’entends qu’à peine. Les va et vient brusques me font perdre le contrôle et je gémis sous leur action… à la grande joie de Maîtresse. C’est violent, possessif, douloureux et jouissif à la fois. Et si symbolique ! Mon zizi ne se veut plus petit garçon entre ses barreaux. Une pause le temps de je ne sais quoi, et voilà que le gode se retire violemment. Je ne sais s’il a touché la prostate mais j’ai un quasi orgasme quand il œuvre une dernière fois avec force de « mouille » qui dépasse l’enfermement et coule en bout de gland. J’en suis essoufflé aussi.
« Bon la voie est ouverte. Celui-là devrait rentrer sans problème… et oui tu l’avales avec avidité, petit chenapan ! »
Un rosebud vient de me boucher l’orifice. Je me retrouve rapidement de nouveau en couche avec le body, sur le dos cette fois, les mains strictement immobilisées à la chaîne du haut du plan à langer. Maîtresse rajoute une couette pour que je n’ai pas froid avant de me parler.
« Maman va se laver pour sortir et bébé va faire sa sieste du matin… »
De toute manière, même si je n’étais pas d’accord, impossible de bouger de cette position. Mes bras sont tendus et coincés. Je reste seul et m’étonne même d’avoir encore sommeil. Je dors quand finalement elle me laisse seul…
Je me réveille plus tard. Pas un bruit : elle n’est pas encore rentrée. Mon ventre a faim : il doit être plus de midi. Mais ce n’est pas mon inquiétude première : pendant que je dormais, le gel a fait son œuvre - je me demande d’ailleurs à quel point ce n’était pas fait exprès – et la pression porte en rectum. C’est la question que je me posais, que je lui posais quand, on a préparé le week-end de régression. Jusqu’où elle me ferait aller ? Et elle restait silencieuse…
Maintenant je le sais, cette période sera sans limite et donc 100% humiliante et c’est un sacré sentiment de honte que de ne pas avoir d’autres choix que de baisser pavillon et « faire » dans son lange et d’entendre sarcastiquement au retour de Maîtresse : « oh… bébé a fait un gros cadeau ! ».