B-Dragon a écrit : ↑dim. 28 mai 2017 19:42
Rebonjour, et merci pour vos conseils et témoignage
Concernant ce petit retour et mon message, si je devais lui donner un titre, je dirais "Echec et frustration". Non pas parce que je n'aime pas ce piercing, mais plutôt parce que je n'ai même pas réussi à me le faire faire.
Je m'explique.
Je suis allé voir mon pierceur récemment afin de procéder au piercage. Oui, j'ai bien trouvé le courage de le faire, même si ça faisait un peu peur.
Une fois arrivé, par soucis de discrétion, mon pierceur a fermé la porte de sa boutique (merci à lui) et a répondu à mes dernières questions, dont celle du diamètre de piercage. Et donc, sur ce point, je tiens à vous rassurer, en fait, j'avais mal compris. Il voulait me faire commencer avec une aiguille de 1,9 mm (et donc un anneau de ce diamètre ou inférieur).
Bref, mon pierceur me fait remplir des papiers, tout se passe bien (au passage, cplablack, j'avais déjà visité leur salon. Et j'ai pu constater que les normes d'hygiène sont entièrement respectées, les aiguilles et le piercing PA qu'il utilise sont encore emballés hermétiquement, bref, aucun problème ^^). Il me demande également si j'ai bien mangé à midi (ce qui était le cas).
Vient alors le moment de passer à table. A la table d'opération, bien évidemment. Je prends donc un dernier souffle et, pour la première fois de ma vie, laisse mon petit oiseau à l'air en face d'un inconnu. Mon pierceur commence ensuite à prendre toutes ses précautions. Gants, bétadine pour partie intime qu'il applique avec un coton sur mon gland, à côté du frein, il sort l'aiguille de l'emballage, essaye de me calmer et me dit de me relaxer, allongé, ajoute de la vaseline sur l'aiguille et c'est doucement parti.
... Sauf que tout ne se passe pas comme prévu. Mon pierceur essaye vraiment d'y aller doucement. Quand il me voit grimacer, il demande si ça pique, puis s'arrête un temps. Au final, alors qu'il y était allé doucement et que je pensais qu'il était presque arrivé au bout, je commence à sentir vraiment une douleur me vriller le cerveau. Je tremble de tout mon corps, sens des fourmis le long de mes bras, ai la gorge sèche et ne parviens plus à retenir mes cris.
Au final, mon pierceur m'a dit qu'il ne pouvait pas continuer ainsi, que je tremblais trop, que j'avais trop de stress en moi. Motivé, je lui dis que s'il y était presque, je pouvais surmonter la douleur, et là, il m'explique qu'il n'a percé que de 1 mm... avec la petite aiguille qui était censée amorcer la grosse.
En me relevant, je vois que j'ai presque imbibé de transpiration le siège sur lequel je m'étais installé et mon pierceur m'assurait que j'étais tout pâle. Il a insisté pour me donner un morceau de sucre afin de me sentir mieux et j'ai beaucoup bu par la suite et me suis senti hyper frustré.
Bref, ce qu'il se passe, c'est que mon pierceur m'a dit de rentrer chez moi (il ne m'a pas fait payer, heureusement), d'attendre un peu et, si vraiment je suis motivé, de me faire prescrire par un médecin un anesthésiant pour mon kiki dans l'optique de me le faire piercer afin de refaire un essai (il a dit que dans son salon, ils préféraient ne pas anesthésier de base afin de soi-disant "s'assurer de la motivation des clients").
Seulement voilà, je ressens maintenant encore plus d'appréhension qu'avant. Je me dis que, si ça vient essentiellement d'une hypersensibilité de ma part par rapport aux autres, avec un anesthésiant, ça pourrait aller, mais si ça vient seulement d'un excès de stress et d'appréhension, l'anesthésiant ne risque-t-il pas d'être inutile ?
Cela dit, je pense que la théorie de l'hypersensibilité n'est pas impossible. Après tout, je n'ai eu dans ma vie qu'une seule relation amoureuse, et pour ne rien vous cacher, mon ex aimait me faire de temps à autres des fellations... A chaque fois cependant, elle n'avait même pas besoin de me dire de ne pas lâcher mon jus (comme certaines femmes n'aiment pas aller jusque là), car je n'y arrivais pas. Chaque fois, j'hurlais de plaisir et la suppliais d'arrêter assez rapidement tellement la sensation était trop forte et intenable pour moi.
Enfin bref, avec le recul, je me dis que c'est complètement débile de penser ça et d'utiliser ça comme une supposition que je suis plus sensible que d'autres à cette zone pourtant déjà hétérogène, mais... peut-être est-ce possible ?
La théorie la plus logique serait de dire que je stressais vraiment trop parce que je ne me suis jamais fait piercer de ma vie et que ce serait plutôt ça l'origine du problème.
Enfin, quoi qu'il en soit, pensez-vous que persister et aller voir le docteur pour demander un anesthésiant soit une bonne idée ?